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TROIS OMBRES ET UN CHIEN

Installation hypermédia évolutive et interactive

de Gustavo Nieto Espinoza

Auvers-sur-Oise mai/juin 2018 ​

 

Géométries inactives

Ne tournons pas le dos à la paix ​

 

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OPÉRATION FOURMI

Phéromones pour la paix ​ ​ ​

 

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TROIS NUANCES ET UN CHIEN, objective l'image cinématographique relative à l'état d'esprit qui traverse les instances de l'individualité contemporaine, reflétant ainsi la dérive constante d'une certaine manière de vivre sans rêves. ​

 

Retrouver dans l'objet psychique actuel, l'aspect préhistorique du social, quand ce déshonneur entre dégradation sociale et déplacement forcé, aux enfants, désormais de terreur, poussant à l'extrême le désespoir désespérant, généralisé... Une autre manière de excluant inexorablement la noble fonction de la mémoire...

 

Cette installation met en place un dispositif d'immersion Quanto-Dinamico, composé d'un corpus textile éclairé par une projection vidéo, d'un corpus de lumière noire

 

Une ligne électrodynamique luminescente. L'instalacion, souligne l'évolution de l'idée de post-conflit en Colombie et œuvre pour son processus vers une paix durable.

 

L'idée est d'articuler de manière simple des concepts tels que la mémoire, la paix, le changement et le processus post-conflit. D’après les données spatio-temporelles du lieu d’exposition, un passage violent de l’obscurité à la lumière se détermine dès le départ.

 

Les "Trois Ombres" sont disposées selon une série de cordes accrochées aux murs au milieu de l'espace, accrochées par séries de trois fois quatre, "Marcel" fonctionnent comme un écran de projection en transformation composite, (une matière textile et un solution concrète en bas), représentent les victimes et un certain état de mémoire, où la partie supérieure serait flexible tandis que la partie inférieure serait assez solide ou pétrifiée.

 

Le module principal est éclairé par trois sources lumineuses collatérales de nature différente, dont l'une est la Le module principal est éclairé par trois sources lumineuses collatérales de nature différente, dont l'une est la projection vidéo frontale et superficielle.

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Chien Press 2018.jpg

 

L'autre, la lumière noire qui matérialise l'aspect immersif de l'installation et son effet phosphorique irréversible. troisièmement, plus dynamique, la légère bande électrolumineuse qui délimite la section tournante et plus généralement, la médiane spatiale du lieu.​

 

La partie sonore combine la projection vidéo et le bruit de la mer avec le son provenant des paniers métalliques assemblés en construction au sol de la salle. Du fond des paniers en construction, on entend un son dont l'origine provient d'un enregistrement réalisé à l'intérieur d'une fourmilière, d'où l'on entend une situation de panique depuis ses abris.​

 

Une autre version sonore est émise par les larves des fourmilières. de leurs cocons, indiquant leur position pour guider les sauveteurs. ​Ainsi, chaque son cède la place à l'autre, peu à peu il disparaît, passant d'un son particulier à un autre plus global, l'environnement, l'espace est dynamisé par une bande de lumière, ligne médiane et signe, qui déconstruit et redéfinit participation, sens et point de vue.​

 

Apparaît alors un chenil qui ouvre un lieu de présélection à l'observateur, témoin privilégié ; désormais impliqué dans le processus de sensibilisation aux ombres générées dans le lieu, - Projection, monada sombre, liquide et acoustique -.​

 

Par la suite, la dynamique intrépide de la ligne et de sa lumière, la ligne d'eau, la ligne d'horizon, la ligne utopique du fluide vital d'interprétations futures... Coin de navire... La pirouette d'un projectile dévié de son objectif curviligne par d'autres catégories de l'imaginaire... Ou du fil granulé et imperturbable des fourmis, dans leur approche finale, infiniment vers la Paix.

 

                                                                                     GNE Paris 2018

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